Découvrir des projets de restauration écologique primés lors d’un concours national organisé par l’Office Français de la Biodiversité (OFB), tel était l’objectif de la visite sur la commune de Saint-Macaire en Gironde le 21 septembre dernier. En présence de Monsieur Paul Vo Van, conseiller départemental de Lot-et-Garonne et Madame Martine Couturier, conseillère départementale de Gironde, tous les deux élus du SMEAG, ainsi que de Madame Sophie Tristant, adjointe au maire et Madame Sophie Delavergne, toutes deux porteuses de trois projets d’envergure, et les animateurs Natura 2000 du SMEAG ont présentés des actions concrètes en faveur de la biodiversité menées depuis 2019.
Des projets concrets variés en faveur de la biodiversité
Une vingtaine de participants — Elu(e)s, ingénieurs ou encore techniciens — se sont rendus sur les bords de Garonne à Saint-Macaire pour une visite guidée des sites restaurés.
Un premier contrat Natura 2000 porté par la fédération de pêche de Gironde a permis de rouvrir une mosaïque d’habitats humides qui menaçait de disparaître par manque des gestion et prolifération d’espèces invasives. Parmi ces habitats, une mare, une ripisylve, une annexe hydraulique et une prairie dont l’entretien est réalisé grâce au pâturage des bovins d’un éleveur local.
Dans une dynamique globale d’entretien des espaces de prairies par pâturage, la commune de Saint-Macaire s’est investie en 2021 dans un deuxième contrat Natura 2000 visant à étendre cette zone de pâturage et sensibiliser les promeneurs et passants par l’intermédiaire de panneaux pédagogiques d’informations, coconstruits avec les élèves du lycée AGIR de Langon.
La commune de Saint-Macaire s’est également impliquée en 2020 dans un projet de conversion de maïs en prairie à l’aide de financements régionaux. Trois hectares de prairie ont été implantés et seront entretenus par pâturage. Un cheminement piéton et plusieurs structures de jeux et en osier ont été créés permettant de relier le bourg à l’ancien port du village en bord de Garonne. Deux agriculteurs locaux dont l’un engagé dans des Mesures Agro-environnementales et Climatiques (MAEC) depuis 2018, ont permis d’implanter cette prairie par la " fleur de foin* ".